dix décembre deux mille vingt-quatre




je documente mon verre de lait d'avoine un peu tout les jours. les glucides ne paient plus cher de ma peau. je ne dose plus que quand je suis avec les enfants. encore un verre... heureusement que mon organisme ne supporte pas plus de deux verres d'alcool sans que je commence à pleurer et rire toutes les 10 minutes comme une évadée de l'asile parce que j'aurais fini alcoolique au fond du trou de mon canapé jonché de bouteilles de rosé premier prix. mes intégrations sociales se font au verre doseur : soit je remplis pas assez, soit je déborde et je passe pour une CONNE. et bah aujourd'hui j'ai dû le remplir pile poil à la moitié. ma référente m'apprécie sincèrement et m'incite à faire partie du groupe après des jours de palpation à la jugulaire. maintenant je ne dois pas faire couler ou exploser le récipient. wtf quel ange gardien regarde au dessus de mon épaule... puis en plus le rendez-vous avec mon psychiatre est avancé à la semaine prochaine. Dieu béni Ses soldats, sincèrement. toujours pas de grâce du coté d'amine et ses batailles... qui commencent vraiment à m'enfoncer aussi. j'essaie de me protéger et m'éloigner le plus possible de ses convoitises malsaines, mais que je le veuille ou non elles continueront de me salir jusqu'à ma mort. il a aspergé mes cellules de monoxyde de carbone et je continue de m'étouffer chaque fois qu'une pensée me traverse l'esprit !!!!! c'est métaphysique à présent !!!! plus rien ne fait sens... un peu comme mes découvertes de la semaine qui passent de julie pietri à mudvayne. ça me dégoute. erk, lavez moi ces oreilles peinées. je dois être couteau suisse dans cette vie qui n'observe que la couleur de mon revêtement en métal. mes fleurs en perdent leur nuances, le pH est trop acide sur cette terre!!!! je les préfère séchées à mortes. je garde les cadavres que j'affiche fièrement dans des cahiers, au mur ou dans des petits vases. moi je n'oublie pas tout ces efforts acharnés et ce travail pour préserver sa vivacité. elles me comprennent dans le fond des luttes grisantes;
et puis je me resserre un verre de lait pour adoucir les langues qui pendent parfois un peu trop...


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uroboros de mes deux ouais

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